Bonjour et merci pour ce lien ; il y a effectivement des petits choses intéressantes dans les trente premières secondes — même si je ne suis pas certain que le « quart de ton » interdise de parler d’une justesse approximative. Par ailleurs il faut supporter 1) les accords synthétiques éthérés qui accompagnent 2) la réverbération de malade qui noie tout ça 3) les bidouillages sur la voix ; j’ai l’impression d’entendre de grands coups d’AutoTune par moment. À ces trois inconvénients près, c’est effectivement très intéressant.
Maintenant, si vous relisez mon article ci-dessus, vous verrez que je n’ai absolument pas soutenu que « le 1/4 de ton n’a pas vraiment d’influence sur une mélodie », comme vous me le faites dire. J’ai dit exactement le contraire :
le fait de faire une note légèrement trop haute ou trop basse est un effet très expressif, auquel certaines musiques arabes font sans doute appel occasionnellement
Et de fait, il me semble que dans les trois derniers quarts de la vidéo que vous signalez, il n’y a quasiment aucun quart de ton (sauf peut-être un si trois-quart bémol vers la fin). Le mot « occasionnellement » me semble donc approprié, même dans cet exemple précis.
Ensuite, j’ai dit qu’une note trop haute ou trop basse (ça n’a pas besoin d’être exactement un quart de ton) est expressive dans une mélodie : vous parlez de « couleur particulière », ça me va. Mais je ne pense pas — en tout cas je n’ai pas rencontré d’exemple de cette sorte — que ces « quarts de ton » aient une valeur harmonique : ils sont uniquement destinés à renforcer l’expressivité de la mélodie.
(Et comme je l’ai écrit ailleurs sur ce site, je ne pense pas qu’un micro-intervalle doive sérieusement être utilisé pour quoi que ce soit d’autre.)
Bonjour et merci pour ce lien ; il y a effectivement des petits choses intéressantes dans les trente premières secondes — même si je ne suis pas certain que le « quart de ton » interdise de parler d’une justesse approximative.
Par ailleurs il faut supporter 1) les accords synthétiques éthérés qui accompagnent 2) la réverbération de malade qui noie tout ça 3) les bidouillages sur la voix ; j’ai l’impression d’entendre de grands coups d’AutoTune par moment. À ces trois inconvénients près, c’est effectivement très intéressant.
Maintenant, si vous relisez mon article ci-dessus, vous verrez que je n’ai absolument pas soutenu que « le 1/4 de ton n’a pas vraiment d’influence sur une mélodie », comme vous me le faites dire. J’ai dit exactement le contraire :
Et de fait, il me semble que dans les trois derniers quarts de la vidéo que vous signalez, il n’y a quasiment aucun quart de ton (sauf peut-être un
si
trois-quart bémol vers la fin). Le mot « occasionnellement » me semble donc approprié, même dans cet exemple précis.Ensuite, j’ai dit qu’une note trop haute ou trop basse (ça n’a pas besoin d’être exactement un quart de ton) est expressive dans une mélodie : vous parlez de « couleur particulière », ça me va. Mais je ne pense pas — en tout cas je n’ai pas rencontré d’exemple de cette sorte — que ces « quarts de ton » aient une valeur harmonique : ils sont uniquement destinés à renforcer l’expressivité de la mélodie.
(Et comme je l’ai écrit ailleurs sur ce site, je ne pense pas qu’un micro-intervalle doive sérieusement être utilisé pour quoi que ce soit d’autre.)