J’aimerais toutefois rebondir sur la perte d’immédiateté.
Vous opposez la spontanéité de l’instrumentiste qui prend une flûte, souffle dedans et obtient du son, et de celui qui joue d’une guitare électrique qui suppose branchement et préparation de réglages.
N’est-ce pas exactement le cas de l’orgue d’église ? Il faut régler les registres, mettre en branle un mécanisme de soufflerie (voire avoir un assistant pour l’actionner), et là, seulement, vous pourrez obtenir un son en appuyant sur une touche — si toutefois la machinerie complexe fonctionne. Qui plus est, en raison des délais mécaniques et acoustiques, le son sort avec un décalage sensible avec le jeu de l’instrumentiste.
Considérons également le cas du hautbois et le temps de préparation et d’ajustement des anches avant de pouvoir jouer.
(Je suis toutefois d’accord qu’un piano bien réglé a le mérite de la simplicité : on soulève le capot, on appuie sur La4 et on obtient un La4 !!! C’est épatant.)
J’aimerais toutefois rebondir sur la perte d’immédiateté.
Vous opposez la spontanéité de l’instrumentiste qui prend une flûte, souffle dedans et obtient du son, et de celui qui joue d’une guitare électrique qui suppose branchement et préparation de réglages.
N’est-ce pas exactement le cas de l’orgue d’église ? Il faut régler les registres, mettre en branle un mécanisme de soufflerie (voire avoir un assistant pour l’actionner), et là, seulement, vous pourrez obtenir un son en appuyant sur une touche — si toutefois la machinerie complexe fonctionne. Qui plus est, en raison des délais mécaniques et acoustiques, le son sort avec un décalage sensible avec le jeu de l’instrumentiste.
Considérons également le cas du hautbois et le temps de préparation et d’ajustement des anches avant de pouvoir jouer.
(Je suis toutefois d’accord qu’un piano bien réglé a le mérite de la simplicité : on soulève le capot, on appuie sur La4 et on obtient un La4 !!! C’est épatant.)