Bonjour DM, l’orgue pose effectivement un problème d’immédiateté (que j’évoque d’ailleurs plus haut). Et l’immédiateté de n’importe quel instrument est plus symbolique qu’autre chose (car tout le bagage technique, mécanique, culturel, qui sous-tend nos pratiques instrumentales est une nécessité inévitable, même s’il est devenu transparent au point qu’on puisse l’oublier).
Ce qui me semble nouveau toutefois, c’est l’abstraction du son (sous forme de donnée immatérielle, délocalisable, reproductible et susceptible d’être traitée par des filtres, dans le cas de l’analogique, ou substituée par d’autres échantillons, dans le cas du « numérique »). Pour parler en termes spinozistes (on peut toujours essayer), le geste instrumental a cessé d’être la cause nécessaire et immanente de l’existence du son.
Bonjour DM,
l’orgue pose effectivement un problème d’immédiateté (que j’évoque d’ailleurs plus haut). Et l’immédiateté de n’importe quel instrument est plus symbolique qu’autre chose (car tout le bagage technique, mécanique, culturel, qui sous-tend nos pratiques instrumentales est une nécessité inévitable, même s’il est devenu transparent au point qu’on puisse l’oublier).
Ce qui me semble nouveau toutefois, c’est l’abstraction du son (sous forme de donnée immatérielle, délocalisable, reproductible et susceptible d’être traitée par des filtres, dans le cas de l’analogique, ou substituée par d’autres échantillons, dans le cas du « numérique »). Pour parler en termes spinozistes (on peut toujours essayer), le geste instrumental a cessé d’être la cause nécessaire et immanente de l’existence du son.