Passer d’un piano à un autre une fois par semaine (voire davantage dans le cas de concerts, de répétitions ailleurs qu’à la maison, etc.) est déjà suffisamment perturbant, sinon traumatisant, pour la plupart des élèves pianistes.
Passer d’un instrument à un autre (même en admettant, comme vous le faites, qu’un clavier numérique soit un instrument à part entière et quelles que soient ses « qualités intrinsèques »), c’est un peu comme si vous répétiez avec une clarinette et qu’on vous collait un saxophone entre les mains le jour du cours... Nombre de mes élèves sont dans ce cas, et c’est précisément leur frustration dont j’ai voulu rendre compte ci-dessus.
Pour quitter le domaine de la musique, la différence entre un clavier synthétique et un piano est très exactement la même que celle qu’il y a entre un jeu vidéo de voitures et la conduite d’une véritable automobile. On peut apprécier le degré de réalisme de la simulation, la taille de l’écran, la fidélité du volant en plastique ou du pédalier, mais à mon sens il serait soit illusoire, soit malhonnête, de prétendre que cela vous prépare effectivement à la situation dans laquelle vous vous trouverez le jour où vous serez sur la route.
Passer d’un piano à un autre une fois par semaine (voire davantage dans le cas de concerts, de répétitions ailleurs qu’à la maison, etc.) est déjà suffisamment perturbant, sinon traumatisant, pour la plupart des élèves pianistes.
Passer d’un instrument à un autre (même en admettant, comme vous le faites, qu’un clavier numérique soit un instrument à part entière et quelles que soient ses « qualités intrinsèques »), c’est un peu comme si vous répétiez avec une clarinette et qu’on vous collait un saxophone entre les mains le jour du cours... Nombre de mes élèves sont dans ce cas, et c’est précisément leur frustration dont j’ai voulu rendre compte ci-dessus.
Pour quitter le domaine de la musique, la différence entre un clavier synthétique et un piano est très exactement la même que celle qu’il y a entre un jeu vidéo de voitures et la conduite d’une véritable automobile. On peut apprécier le degré de réalisme de la simulation, la taille de l’écran, la fidélité du volant en plastique ou du pédalier, mais à mon sens il serait soit illusoire, soit malhonnête, de prétendre que cela vous prépare effectivement à la situation dans laquelle vous vous trouverez le jour où vous serez sur la route.