L’évolution du langage esthétique, harmonique et mélodique, justifie (voire, nécessite) dès cette époque l’apparition d’instruments chromatiques
Je plussoie, mais que ce soit Brahms ou Schumann, même s’ils reconnaissent l’évolution des instruments (ici le cor, dans son évolution la plus notable) regrettent souvent cette « égalité » dont je parlais plus haut... Brahms la qualifie de « froideur », même si, par nécessité il va écrire -en ce qui concerne le cor- de plus en plus pour les instruments à pistons, mais -et c’est important- il va toujours conserver dans ses symphonies une partie de cor réservée au cor naturel (en général un troisième cor). Par ailleurs, les cornistes seront encore longtemps dans l’obligation de devoir jouer indifféremment le cor naturel et le cor à piston. Un exemple qui nous touche de plus près est celui de la « Villanelle » de Paul Dukas, composée en 1906 pour le concours final de la classe de cor, il indique, pour les 50 premières mesures « sans les pistons ». Mais, et en cela vous avez raison, il privilégie ici, comme Brahms le fait -partiellement- pour son trio, l’effet romantique, champêtre de la mélodie, d’où l’emploi du cor naturel.
Bonsoir Valentin,
Je plussoie, mais que ce soit Brahms ou Schumann, même s’ils reconnaissent l’évolution des instruments (ici le cor, dans son évolution la plus notable) regrettent souvent cette « égalité » dont je parlais plus haut... Brahms la qualifie de « froideur », même si, par nécessité il va écrire -en ce qui concerne le cor- de plus en plus pour les instruments à pistons, mais -et c’est important- il va toujours conserver dans ses symphonies une partie de cor réservée au cor naturel (en général un troisième cor). Par ailleurs, les cornistes seront encore longtemps dans l’obligation de devoir jouer indifféremment le cor naturel et le cor à piston. Un exemple qui nous touche de plus près est celui de la « Villanelle » de Paul Dukas, composée en 1906 pour le concours final de la classe de cor, il indique, pour les 50 premières mesures « sans les pistons ». Mais, et en cela vous avez raison, il privilégie ici, comme Brahms le fait -partiellement- pour son trio, l’effet romantique, champêtre de la mélodie, d’où l’emploi du cor naturel.