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Ignatius Reilly

Chers lecteurs, vous qui n’existez pas

samedi 3 novembre 2007, par Jérémie P.

Voici une première (hem)... contribution de Jérémie P., qui se présente ainsi sous son meilleur jour.

Pas plus tard que tout à l’heure, alors que nous étions en train de chater comme deux adolescents puceaux et pré-pubères, je faisais remarquer à Valentin à quel point il était l’image moderne et française du personnage Ignatius Reilly de l’excellent roman « La Conjuration des Imbéciles » de John Kennedy Toole.

A savoir : dans le roman, le personnage passe son temps à écrire dans un genre de journal intime, à l’attention d’hypothétiques lecteurs, d’interminables propos sans intérêt, anecdotes honteuses, tentant d’en tirer une certaine gloire.

A savoir : bon, ce site n’est pas autre chose que le cahier jauni de ce bon vieil Ignatius, en plus moderne, quoi.

En fait, quand je lis les notes de Valentin, ma première réaction consiste à penser : mais n’a-t-il rien d’autre à faire de mieux ? (à l’oral ça donne plutôt : t’as rien de mieux à foutre ???!!!) Au zénith de sa gloire, ce site atteindra péniblement une dizaine de lecteurs, et connaissant Valentin, chaque article doit lui prendre au moins trois heures (qu’on soit clairs : les miens sont écrits en 15 minutes ; sans me relire ; bref, je m’en branle (d’être un peu vulgaire parfois, aussi, oui)).

Bref, j’ai un peu honte. Je veux dire, d’avoir une rubrique dans ce trou à rat.

Je suis une contradiction. Juste un foutu paradoxe.

C’est fini pour cette fois. Si, une chose Valentin. Un : tu me vires cette photo. Deux : tu me trouves un nom d’emprunt (Jean-Robert Mathusalem m’irait très bien).

a+

Jean-Robert, donc.

Messages

  • Très cher Jean-Robert,

    Je tombe par hasard sur le site de ton ami Valentin, en me demandant si je peux me permettre de traiter un ami de « Ignatius Reilly ». Je tombe sur ce site, donc. Je lis ton article. Aimes-tu ton Valentin (oui, formule quelque peu pléonastique si on la prend au pied de la lettre) ? Car si tel est le cas, le qualifier d’Ignatius Reilly est tout sauf un compliment amical (constructif qui plus est). En effet, mis à part le fait qu’il écrit à longueur de journée dans ses cahiers « Big Chief », Ignatius est un vrai imbécile, d’où le nom du roman, et son côté révolutionnaire-réactionnaire (oxymore cette fois, quoique Toole mette bien en valeur cette caractéristique particulière du personnage) fait de lui un personnage particulièrement désagréable.

    Cela étant dit, je ne saurais m’attarder. Je suis sûre que ton Valentin n’est pas de ce genre et si ce n’est pas le cas, je te prie de me prévenir afin que ce site atteigne douloureusement ma liste rouge.

    Toolement,

    Roberte-Jeanne (pour vous servir).

  • Heu, les copains, z’avez donc rien compris à la Conjuration des imbéciles ?

    Dans ce bouquin, Reilly, c’est le génie antimoderne qui demeure incompris par la masse médiocre des « imbéciles » monomaniaques qui l’entourent. C’est l’éloge de ce décalage, et non sa critique.

    Bien à vous.

  • Pour vous en convaincre, je vous reporte à la citation de Swift qui introduit l’ouvrage...

    « Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on le peut reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui. »

  • monologue nombriliste, comme souvent....

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